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Messages : 134 Date d'inscription : 04/11/2007 Age : 33
| Sujet: Explosion a Courtil (appel général) Mer 28 Nov - 16:01 | |
| Tuée dans une explosion (06/05/2007)
Nelly a voulu mettre fin à ses jours. Elle a failli entraîner ses voisins dans la mort
COURTIL Une violente explosion a secoué, dimanche, vers 23 h, un immeuble à appartements de la cité de l'Ocasc à Courtil (Gouvy). Les flammes ont embrasé l'appartement n° 156, occupé par Nelly Leruse, 47 ans. La quadragénaire est décédée peu de temps après la déflagration. Quand les pompiers de Vielsalm sont arrivés sur place, il était trop tard pour la malheureuse.
Le bilan humain aurait pu être beaucoup plus lourd. Les trois autres appartements, étaient, en effet occupés quand deux bonbonnes de gaz ont explosé chez Nelly Leruse. Une famille de quatre personnes se trouvait dans l'appartement du dessous. Heureusement, personne n'était encore couché. Cécile Dejenette, Pierre Buffin, leur fils de 22 ans et leur petit-fils de 5 ans ont eu le temps de s'enfuir avant qu'une partie du plafond ne s'effondre.
Le feu ne s'est pas propagé aux deux autres appartements. Le rez-de-chaussée, était occupé par Isabelle Trembloy et ses deux enfants de 14 et 7 ans, l'étage par Natacha Watteau, Jean-Michel Lahaut et leur fille Daphné, âgée de 3 mois. Les deux familles ont pu s'échapper. "J'ai entendu Nelly crier : Laissez-moi mourir !", souffle Mme Trembloy.
Le parquet de Marche-en-Famenne est descendu sur les lieux du drame. Le corps carbonisé n'a pu être identifié. Une procédure d'identification est en cours. Selon les premiers éléments de l'enquête, tout porte à croire que Nelly Leruse a voulu mettre fin à ses jours. "Elle avait glissé une lettre sous la porte des voisins", précise le procureur du roi. "Dans cette lettre, elle leur demandait de ne pas allumer de cigarette au lever parce qu'elle avait ouvert le gaz."
La lettre n'a été découverte qu'après l'explosion. Le bourgmestre André Hubert s'est rendu sur place pour soutenir les familles. Elles ont été relogées chez leurs proches en attendant qu'un expert se positionne sur le futur du bâtiment. "Cet immeuble, occupé jadis par des militaires qui travaillaient à la base de l'Otan, appartient au ministère de la Défense Nationale. Il devra peut-être être démoli", conclut le bourgmestre. | |
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